Coupe franche dans les effectifs de Spotify

Spotify va bien mais licencie quand même

Mais voilà, « compte tenu de l’écart entre notre cible financière et nos coûts opérationnels actuels », il a décidé une « action substantielle » pour ajuster les coûts. Spotify, comme d’autres sociétés du secteur des technologies, a fait l’erreur d’embaucher à tour de bras pendant la crise sanitaire, en espérant naïvement que la croissance fulgurante enregistrée pendant la période allait se poursuivre pour les siècles des siècles.

La réalité a frappé la porte, même si « ces investissements ont fonctionné généralement, contribuant à l’augmentation de la production et à la croissance robuste l’an dernier ». L’environnement a changé, le crédit est beaucoup plus cher et malgré la sévère hausse des prix des abonnements de cet été, Spotify doit donc se séparer d’une partie non négligeable de ses effectifs.

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Daniel Ek semble bizarrement faire porter le blâme sur ses salariés plutôt que sur la direction, il estime en effet que trop de personnes au sein de la société ne contribuent pas aux « opportunités ayant un réel impact » et ne font qu’ajouter du travail au travail — c’est pourtant le boulot du management de gérer les effectifs. En grossissant plus que de raison, « nous nous sommes éloignés du principe fondamental de l’ingéniosité », relève le dirigeant qui regrette les temps anciens où Spotify faisait beaucoup avec une équipe réduite.

Réduire les effectifs pour se préparer à l’avenir n’est « pas une option, mais une nécessité », affirme-t-il. Cette coupe sombre va en tout cas impliquer un changement dans la manière dont Spotify fonctionne.

Source : Spotify